Traitement et analyse au laboratoire (TAL)
Le plateau TAL de Rouen offre des équipements pour l'analyse physico-chimique d'échantillons environnementaux et archéomatériaux.
Le Laboratoire IDEES-Rouen est né de la fusion des deux équipes de recherches qui composaient historiquement l’Institut de géographie de l’Université de Rouen :
L’analyse spatiale, les outils et l’informatique ont toujours occupé une place importante dans les recherches rouennaises en géographie...
Très tôt, la modélisation et la simulation se sont imposées parmi les thématiques étudiées. À l’origine, le Laboratoire de micro-infographique a été fondé par Philippe Lecarpentier dans les années 1970. Il est devenu ensuite le groupe IMAGE (Informatique et Mathématiques Appliquées à la Géographie). Ce groupe de recherches, sous l’impulsion d’Yves Guermond qui en a été le premier directeur est devenu le laboratoire MTG, avec le statut de jeune équipe CNRS en 1983, puis d’unité de recherche associée à partir de 1988. Les travaux y étaient principalement centrés sur la Normandie. Plusieurs chercheurs dont Patrice Langlois, Madeleine Brocard, Gilles Lajoie, Michel Bussi ou Sylviano Freiré-Diaz ont contribué à l’essor des méthodes quantitatives ainsi qu’au développement des outils SIG et de la cartographie. L’application de ces techniques a été renforcée avec le recrutement d’Éric Daudé en 2003, tout d’abord comme MCF puis comme chercheur CNRS en 2007. De nombreuses applications logicielles ont ainsi été développées au sein du laboratoire telles Edicart et Edistat (Patrice Langlois, Edisat (Sylviano Fréiré-Diaz et Frédéric Maury), Spacelle, RuiCelle (Patrice Langlois), MaGeo (Éric Daudé et Patrice Langlois), ESCAPE (Éric Daudé). MTG a été dès les années 80 un des premiers pôles de géographie quantitative en France avec THEMA (Besançon).
L’aventure scientifique tropicaliste a débuté dès la création de l’Institut de géographie de Rouen avec la nomination du professeur Jean Gallais en 1968. Au fil des années, il s’entoura d’une équipe s’intéressant d’abord aux problématiques des sociétés et des territoires ruraux, avec une ouverture géographique sur le Sahel, les îles du Cap Vert, l’Éthiopie et l’Inde. En 1981, il fonde le LEDRA qui deviendra à la fin des années 2000 Geo-Sud. Pendant des années, ce fut un des principaux pôles africanistes de France. Jean-Claude Arnaud, Michel Lesourd, Marcel Lecomte, Michel Rasse, Luc de Golbéry ou encore Alain Vaguet ont contribué au développement de ces recherches. Par ailleurs, Luc de Golbéry qui était également spécialiste de cartographie et de géovisualisation a contribué à la diffusion des méthodes graphiques de Bertin au sein des deux laboratoires.
En janvier 1980, l’IRED (Institut de Recherches et de documentation en Sciences Sociales) a été créé. Ce nouveau bâtiment a accueilli différents laboratoires dont le laboratoire MTG, dirigé à l’époque par Yves Guermond. Celui-ci accueillait différent(e)s enseignant(e)s-chercheur(e) de géographie de l’Université de Rouen. Puis ce laboratoire est devenu CNRS. Plusieurs enseignant(e)s-chercheur(e)s ont été élus directeur(trice)s : Yves Guermond, Madeleine Brocard, Michel Bussi, Sophie de Ruffray et Christophe Imbert. Le laboratoire LEDRA devenu Geo-Sud a intégré le laboratoire IDEES-Rouen.
Le laboratoire IDEES-Rouen travaille en étroite collaboration avec les laboratoires des Universités du Havre et de Caen.
Depuis mars 2021, ce laboratoire est situé dans les anciens locaux de la Formation Continue de l’Université de Rouen. Il y accueille des doctorant(e)s de géographie, des agents CNRS et universitaires.
Le plateau TAL de Rouen offre des équipements pour l'analyse physico-chimique d'échantillons environnementaux et archéomatériaux.
Le plateau ITGP de l'Université de Rouen et la PRESEN offrent des équipements pour étudier l'environnement à diverses échelles, en collaboration avec d'autres plateaux du laboratoire.